Dans mon antre fleurie !

Après avoir été fleuriste en boutique pendant des années, j’ai fait le choix de travailler chez moi.
Dans cette petite maison au coeur du village artisanal de l’Eperon, il y a plein de souvenirs. Un ami à y vivait.
J’ai installé mon atelier dans la pièce qui était à l’époque sa chambre à coucher ! Elle n’est pas très grande cette pièce. Je l’ai agencée mille fois ! Je crois avoir trouvé l’agencement idéal ! Elle n’est pas très grande, mais je m’y sens bien, et c’est incroyable de voir tout ce que je peux y mettre !
J’y prépare vos bouquets de mariage, y confectionne vos accessoires, j’y bricole pour moi. Parfois je ne fais que passer et me poser un instant, juste pour le plaisir des odeurs et des couleurs. Quand je travaille, Jack mon chien se pose juste devant la baie vitrée qui donne sur le jardin, ou rentre pour se mettre sous la clim en été, et ma chatte Polly grimpe sur le plan de travail pour dormir, boire l’eau des vases, ou jouer avec des barrettes (Avant qu’elles ne soient fleuries ! Elle est bien élevée cette petite :-) )

Quand Anne-Sophie Bender m’a proposé de venir me photographier dans mon antre fleurie, j’ai répondu oui avec enthousiasme ! Ce fut un grand plaisir de la recevoir pour ce moment de partage, de sérénité et de douceur. Et quelle joie de découvrir son reportage ! Les photos d’Anne-Sophie reflètent à merveille le bien-être, l’apaisement et la joie que je ressens quand je suis dans l’atelier. Merci mamzelle !

« Je te regarde faire, artisan de toujours
Travaillant ton ouvrage avec zèle et amour.
Tes gestes sont précis, ton regard infaillible,
Prêt à apercevoir quelques défauts possibles.
Tu manies la matière, ton art au bout des doigts,
Que ce soit le métal, le tissu ou le bois,
L’objet que tu façonnes pourrait être une femme
A laquelle tu te donnes, passionné corps et âme.
Sa peau serait l’étoffe où tu promènes tes mains
S’arrêtant, ci ou là pour en lisser le grain.
Ton empreinte se voulant, tout à coup plus violente
Afin de mieux sentir ce que toi seul invente.
Tu passes, ainsi des heures sans voir courir le temps,
Le parfait du fini étant seul important.
Nul ne pourra, jamais te voler ce savoir
Appris au fil des ans et qui est ton histoire.
Ne trouve pas excessif ces éloges ou propos
Mais permet moi, veux tu d’ajouter ces deux mots :
Je t’admire, ô combien, artisan que tu es
Et le feu qui t’anime me fascine à jamais.
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— L'Artisan. Yvonne BLOT
 
 
 

Et c’est dans le jardin ce cette maison que nous nous retrouvons pour les ateliers d’art floral :-)